Location des salons
Salle à Manger ou Salon Baccara
Ce bel espace aéré, situé côté jardin est calme, sobre et élégant. Ses décors de bois sculpté remarquables agrémentent les stucs de forme rectangulaire au départ assez sobres. Les nombreux miroirs, les grandes baies vitrées offrent des mise-en-abîme qui vous plongent dans un autre temps.
Salon Falligan
Ce salon, le plus petit de l’immeuble porte pourtant le nom de ses propriétaires d’origine, et ce sont toujours ses décors de l’époque qui l’habillent et enchantent nos yeux. Réalisés par Emmanuel-Pierre van Reysschoot, dans un style baroque tardif typique de nos régions, les toiles peintes représentent les allégories de la Danse, de l’Astronomie, de la Prospérité et du Mariage, elles évoquent madame Falligan et son mariage. Chacune des figures même si elle semble anodine, est reliée à l’histoire du couple Falligan : les volubilis, l’agneau, le bateau dans la tourmente, etc. Notez qu’au XVIIIème siècle, les grandes baies vitrées du salon donnait sur le petit jardin de l’hôtel particulier. L’effet devait être autrement lumineux!
Salon de Lecture ou Salon de Domino
Ce salon, donnant également sur la Place d’Armes (Kouter), fut totalement réaménagé dans les années 1886-1887. Les toiles réalisées par l’historien archéologue Armand Heins représentent des scènes inspirées des scènes galantes de Watteau. Quant aux stucs, ils furent réalisés par le sculpteur Lippens. Une atmosphère chaleureuse et intime se dégage de ce salon, et pourtant on peut y bénéficier de la vue sur le Kouter, toujours animé.
Salon de l’Apéritif ou Antichambre
L’antichambre a toujours gardé son même nom, et rappelle sa fonction initiale. Elle est conviviale et ornée de miroirs. C’était la pièce dans laquelle on patientait avant d’être invité à entrer dans l’un des autres salons d’apparat. Son décor fut toutefois complètement revu, au même titre que le salon de Domino cité précédemment et par le même sculpteur Lippens.
Salons des Grisailles ou Salon de l’Ecarté
Ce salon d’apparat donne sur la Place d’Armes (Kouter), ses murs sont ornés de toiles peintes en grisaille peintes par différents membres de la famille van Reyschoot, elles furent acquises par les sociétaires en 1881. Les toiles représentent diverses scènes de la « vie quotidienne » de putti : les chasseurs, les oiseleurs, les pêcheurs, les musiciens, les vendangeurs dans un décor de nature foisonnante et fantaisiste. Les miroirs, les lustres, les fenêtres sont des cibles idéales pour la lumière du jour qui joue à créer d’autres points lumineux. Les stucs ornant les parois et le plafond représentent des masques, des trophées de musique, des bouquets de fleurs et de feuillage, ils serpentent autour de macarons. La réalité sert ici de prétexte à la création d’un monde tout en fantaisie, joyeux et raffiné.
Salon des Turqueries
L’aurez-vous remarqué le thème de l’exotisme apparaît discrètement sur la façade auprès des consoles décoratives. À l’intérieur de l’immeuble, le salon des Turqueries fut aménagé bien plus tard, dans la seconde moitié du XIX ème siècle : un fumoir, puis une salle de billard... Les sociétaires acquirent ce bel ensemble de toiles exotiques à Paris avant 1914. Si, d’aventure, vous souhaitez y déjeuner (sur réservation), prenez le temps de les regarder et de vous laisser charmer par les singes musiciens, les couples de danseurs…
